Pour la gauche, le dialogue social est un espoir, pour la droite un repoussoir
Pour amplifier la dynamique, nous avons dans cette campagne des législatives deux atouts : la mobilisation de terrain et l’action du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement. En une semaine plusieurs changements ont été réalisés ou sont en passe de l’être qui illustrent la méthode et le projet de François Hollande. Je voudrais revenir sur deux changements très forts en particulier qui rendent d’autant plus important le vote des 10 et 17 juin prochain qu’ils sont à cent lieux de la politique que la droite a mené hier et qu’elle menerait demain en cas de cohabitation.
Le premier changement c’est le dialogue social. Pas seulement parce qu’il y a un ministre dédié au dialogue social Michel Sapin mais parce qu’il y a désormais un agenda social. [...] Le deuxième changement décisif sur lequel je veux insister c’est la réorientation européenne
Point presse de Guillaume Bachelay par PartiSocialiste
Cela fait des mois que François Hollande se bat pour dire qu’au sérieux budgétaire il faut ajouter une dimension de croissance et d’emplois, faute de quoi tous les déficits s’aggraveront. [...] Cela fait des mois que l’UMP annonce que la gauche, avec sa volonté de remettre la croissance au coeur des débats, serait isolée. Manque de chance pour la droite, trois rencontres internationales majeures ont eu lieu : le 15 mai François Hollande était à Berlin pour rencontrer la chancelière Merkel, le week-end dernier à Camp David pour le G8 avec notamment Barack Obama et mercredi dernier au sommet européen de Bruxelles. Trois rencontres et un point commun : la croissance au coeur des discussions. C’est au président qu’on le doit. La France affirme ses poitions quand hier elle s’alignait et était définie par d’autres. POur la croissance en Europe François Hollande a davantage fait en une semiane que Nicolas Sarkozy en un quinquennat